Dans le chapitre Ethernet, nous avons vu à quoi sert ce protocole : il permet de faire transiter dans un réseau local un ensemble de données binaires vers une destination. On appelle cet ensemble de données une trame (ou frame en anglais).
Cette trame est composée principalement d’une adresse MAC source (votre PC) et d’une adresse MAC destination (le PC que vous souhaitez joindre).
L’adresse MAC est un identifiant unique, stockée dans la carte réseau. Cette adresse est créée par le constructeur de la carte et on dit qu’il la brûle sur la carte, un peu comme un tatouage 🙂
Pourquoi vous préciser ce terme « brûler » ? Parce que vous pouvez voir dans certains équipements ou documentations le terme « BIA » ou « Burned In Address ». C’est exactement ça ! Et dans certains cas, on peut être amener à modifier l’adresse MAC d’une carte réseau, on verra ça dans un autre chapitre.
Adresse MAC
Une adresse est codée sur 48 bits, sous forme hexadécimal.
Pour connaitre l’adresse MAC de son PC, rien de plus simple, vous avez 2 commandes à disposition sous Windows :
- ipconfig /all
- getmac /v
ipconfig /all
- 00.1E.33.1D.6A.79
- 00:1E:33:1D:6A:79
- 001E:331D:6A79
- 001E.331D.6A79
- …
getmac /v
Formatage de l’adresse
- 1 bit d” « individualité »: si le bit = 0 alors c’est une adresse unicast, sinon (bit=1) c’est un adresse multicast ou broadcast
- 1 bit d” « universalité »: si le bit=0 alors c’est le constructeur qui a défini l’adresse. C’est la fameuse notion de BIA – Burned-in Address. Si le bit=1 alors c’est l’administrateur de votre société qui a défini l’adresse. Chose très très rare donc à oublier.
- 22 bits – OUI (Organization Unit Identifier): identifie le constructeur parmi ses concurrents (Broadcom, Intel, Atheros…)
- 24 derniers bits : valeur définie par le constructeur pour rendre unique cette adresse MAC parmi toutes ses cartes réseaux
Ce qu’il faut retenir pour le CCNA
- Une adresse MAC est codée sur 48 bits – 6 octets
- Les 24 premiers bits (Diffusion+Local+OUI) identifient le type d’adresse et le constructeur
- Les 24 derniers bits identifient de façon unique l’adresse au sein du constructeur
- Lire le chapitre sur les différents types d’adresses (unicast, multicast et broadcast)
lmdm
Bonjour,
Une petite chose me dérange dans cet article : c’est la phrase “Chose très très rare donc à oublier.”
Les serveurs de lames sont de plus en plus fréquents dans les entreprises. Les Serveurs UCS Cisco permettent notamment d’attribuer n’importe quelle @Mac a un serveur. C’est à l’administrateur de régler cette valeur. Il n’y a aucune restriction (meme pas l’OUI) et on peut mettre ce qu’on veut.
Dans le mode réseaux, j’en convient, c’est plus rare
C’est vrai tu as raison sur la partie serveurs (dont les UCS de Cisco). Ici je parle plus du cote reseau. Mais oui on est en phase 🙂
Bonjour,
Une petite chose me dérange dans cet article : c’est la phrase « Chose très très rare donc à oublier. »
Les serveurs de lames sont de plus en plus fréquents dans les entreprises. Les Serveurs UCS Cisco permettent notamment d’attribuer n’importe quelle @Mac a un serveur. C’est à l’administrateur de régler cette valeur. Il n’y a aucune restriction (meme pas l’OUI) et on peut mettre ce qu’on veut.
Dans le mode réseaux, j’en convient, c’est plus rare 😉
Bonjour Florent,
En effet je confirme que dans des technologies avancées comme l’UCS (Unified Computing and Servers), on utilise la fonctionnalité de création de plage d’adresses MAC via l’UCS Manager. Pour expliquer rapidement à ceux qui ne savent pas de quoi on parle ; on est dans le cas où plusieurs serveurs virtuels sont sur le même blade/serveur physique et donc la même carte réseau, il faut alors différencier le trafic du serveur virtual « A » du serveur virtuel « B », d’où la création de plusieurs adresses MAC.
Mais tu as raison sur ce point. Cependant, pour le CCNA il ne vaut mieux pas noyer les candidats 🙂
Merci pour cette précision et c’est rigolo car je suis en plein déploiement d’UCS en ce moment. Le monde est petit 🙂